dimanche 21 avril 2013

Le P'tit Cheval de Fer









Le Petit Cheval de Fer ou Cheval Canadien est  la seule race équine patrimoniale canadienne-française et la plus ancienne race équine d'Amérique du Nord. Il occupa jadis une aire géographique partant des Maritimes à l'est jusqu'aux Prairies à l'ouest de l'Amérique du Nord.


Il est introduit en Nouvelle-France au XVIIe siècle lorsque Louix XIV décide de créer des haras royaux dans chacune des provinces de France. Ainsi, 82 chevaux seront envoyés par bateaux entre 1665 et 1671 et seront à l'origine de cette nouvelle race. En 1763, on y compte environ 13 000.

Plusieurs caractéristiques de ce cheval font qu'il est parfaitement adapté à la vie nordique:

1. Frugalité

Le Cheval Canadien est frugal. Historiquement, ce cheval était laissé en liberté durant tout l'hiver et n'était pas nécessairement nourri. Il vivait donc comme un animal semi-sauvage. Il mangeait l'écorce des arbres, de l'herbe en creusant dans la neige pour se nourrir. Sa petite taille lui donne aussi un avantage: il a besoin de beaucoup moins de nourriture que bien d'autres chevaux beaucoup plus gros que lui.

2. Rusticité

Cet équidé est parfaitement adapté aux climats nordiques rigoureux. Une sélection naturelle intense s'est opérée en 3 siècles et demi:  ses poils allongent en automne pour le protéger du froid, il est capable de se déplacer dans la neige épaisse aisément sans s'enfoncer et est un fameux trotteur... sur glace.

3.Endurance


John Henry de Rinzy, En route vers le marché © BACLe surnom de "Petit Cheval de Fer" n'est pas pour rien. Pour sa taille, ce cheval est extraordinairement fort et endurant. Lors de la traversée par bateau de France, plusieurs de ces premiers chevaux mourraient en route: l'espace étroit, la qualité de l'eau, les maladies, etc. rendait celle-ci particulièrement difficile. À leur arrivée, affaiblis, ils étaient carrément jetés à l'eau et devaient se rendre à la nage jusqu'à la berge où on les regroupait. Durant la Nouvelle-France, il fut utilisé à toutes les sauces: course, transport, travaux de la ferme, etc. Les conditions étaient difficiles pour lui car les routes étaient souvent en mauvais état: boueuses au printemps, enneigées et/ou glacée tout l'hiver. Durant la guerre de Sécession aux États-Unis, il devint très recherché car il était capable de survivre mieux que d'autres races aux terribles conditions de la guerre. Il est devenu très populaire dans ce pays et utilisé comme cheval de diligence car il pouvait supporter des conditions extrêmes. Il est un cheval fondateur de races américaines comme le Morgan, le standardbred, l'American saddlebred, etc.
 
"J'ose dire que le petit cheval canadien pouvait traîner de plus grosses charges que des chevaux bien plus pesants que lui. Ce qu'il y avait de force et d'énergie dans ce petit animal est incroyable. Qui n'a pas vu arriver en ville dan les mauvais chemins du printemps un habitant avec un voyage de bois d'une demi-corde traîné sur la terre par un cheval gros comme le poing ? On pouvait voyager tout une semaine à 20 lieues ( ~80 km )  par jour avec un petit cheval canadien. On lui laissait prendre son petit train de deux lieues à l'heure (~8 km/h) et dans 10 heures on avait franchi les 20 lieues sans presque le faire manger. Le lendemain matin il était frais et prêt à répéter la course et le surlendemain encore; et encore le jour suivant. Toujours gras, toujours gai; avec une botte de foin et 5 ou 6 livres d'avoine on le nourrissait aussi bien que nos chevaux d'aujourd'hui avec le double de cette ration. Rien n'égalera jamais le petit cheval canadien pour voyager en hiver. Avec lui on n'avait pas besoin de craindre les rencontres dans les mauvais chemins. Il savait se tirer d'affaire merveilleusement dans les plus gros bancs de neige ( congères ). Tranquillement il s'y engageait et les franchissait sans sauts, sans secousses, en nageant pour ainsi dire, et atteignait le chemin dur sans être essouflé..." Journal d'agriculture illustré, 1898
 
http://www.youtube.com/watch?v=Z3cuDcByL8w

samedi 6 avril 2013

La redoute canadienne-française - Partie 3 - Francophone...vraiment ?



Nous, Canadiens, francophones, sommes chanceux ! Nous possédons la nationalité dans le 2e pays le plus étendu au monde.  Ce territoire nous offre de nombreuses opportunités: il y a tellement de lacs que le nombre est inconnu mais on sait que plus de 500 font 100km2. Un ami à mon père lui disait sur ses expéditions de pêche: "j'ai probablement pêché dans des eaux où jamais personne n'avait jeté de ligne avant moi". Un exemple ici de pêche miraculeuse. En fait, l'eau potable couvre 9% de notre territoire. Au Canada, il y a des centaines de kilomètres d'immenses forêts où fourmillent les lièvres, les perdrix et les orignaux. En plus, cette faune est beaucoup moins farouche qu'au sud car la pression de la chasse y est beaucoup moindre.

Qui plus est, nous avons la chance d'avoir un espace fertile avec un bassin versant vers le nord, soit la baie d'Hudson. Cet habitat a été colonisé par des québécois durant le XXe siècle ce qui fait que la majorité de sa population est francophone. En Ontario,  par contre, les francophones bien qu'ils soient originaires du Québec, se nomment franco-ontariens et ont même leur drapeau ( voir à gauche...que je trouve malheureusement très laid). Il y a aussi des anglophones qui ont aussi colonisés le nord de l'Ontario donc on retrouve plus d'anglophones de ce côté. Par exemple, à Kapukasing, 34% de la population est anglophone. Par contre, en Abitibi, il n'y avait que 1685 anglophones unilingues en 2006 sur 102 200 francophones unilingues.






























Sur la carte ci-haut, on peut voir en vert pâle la zone approximative de l'enclave argileuse Ojibway-Barlow. La majorité des gens sont francophones. Pourquoi est-ce important qu'il y ait des francophones et surtout en position majoritaire ? Eh bien, il y a des tensions en Ontario entre francos et anglos malheureusement. Lors de graves crises, il n'est pas impossible qu'une guerre ethnique éclate entre ces deux communautés, que ce soit en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick ou ailleurs au Canada. C'est triste mais c'est réaliste. Il n'y a qu'à regarder du côté de la Yougoslavie qui jouissait d'un niveau de vie élevé avant la mort de Tito et qui était composé de peuples très proches culturellement, linguistiquement ( Serbes, Croates, Bosniaques,etc.) mais divisés par la religion ( musulmans, catholiques, orthodoxes). Eh bien, ils se sont entre-déchirés dans les années 1990: guerres, massacres, génocide...

Je ne dis pas que le Canada pourrait être le théâtre de ce genre d'événements mais par précaution, je recommande de choisir l'Abitibi: non seulement la grande majorité des gens sont francophones mais ils sont aussi tous arrivés durant le XXe siècle. Il y a un esprit de pionnier, de "colon", contrairement à d'autres régions éloignés du Québec où les nouveaux venus peuvent être mal reçus. Je vous laisse sur ce vidéo, qui représente bien l'esprit colonisateur des Abitibiens, ici d'une famille de Rochebaucourt, petit village à l'est d'Amos en Abitibi qui a failli être totalement fermé par le gouvernement.

mercredi 3 avril 2013

La Grande redoute francophone de l'Amérique du Nord - Partie 2

Pourquoi l'Abiti et le Nord-est ontarien constitue une redoute agricole sûre en cas, disons, de crise économique majeure.

Penchons-nous tout d'abord sur

 L'histoire de son peuplement

 
 Elle commence véritablement lors de la construction du chemin de fer Transcontinental par le gouvernement fédéral du Canada dans les années 1910. Les premières paroisses sont érigées et les première villes de l'Abitibi ( Amos, La Sarre,etc.) et du Nord-Est ontarien ( Hearst, Kapuskasing,etc.) sont fondées le long de cette ligne de chemin de fer.  Témoin de l'isolement de cette région, plusieurs prisons sont construites dans cette région et accueillent des soldats fait prisonnnier lors de la 1re guerre mondiale. La deuxième étape de la colonisation s'est faite après le crash économique de 1929 durant la triste décennie des années 1930. Une immense vague de colonisation organisée par les gourvernement fédéral du Canada et le gouvernement provincial déferle alors sur cette région. Elle est constituée majoritairement de chômeurs urbains francophones et de leur famille provenant du sud du Québec. Un lot de colonisation ( terre ) leur est donnée sous certaines conditions (ex. défrichage, occupation ). L'agriculture est de subsistance et ce, longtemps après la colonisation. Beaucoup de terres seront abandonnées par la suite, dûe au fait que beaucoup de gens n'ont pas l'expérience en agriculture. Ils se tournent généralement vers le domaine minier et l'industrie forestière.
On peut donc voir que la Redoute canadienne-française a pu accueillir et nourrir des centaines de familles québécoises pendant la Crise. Il y avait possibilité de loger, nourrir et même donner du travail à des gens qui survivaient difficilement en ville. La même chose est toujours possible: en cas de crise économique majeure, tous les pauvres hères des grands centres comme Montréal ou Québec ne pourront plus y vivre ou bien les conditions de vie s'y détérioront plus drastiquement. En effet, si des pans entiers de notre système de sécurité sociale étaient privatisés, imaginons un instant qu'une tranche de la société n'a plus d'aide gouvernementale ( ex. aide sociale, santé,etc. ). Il y aura alors une augmentation certaine de l'insécurité et du coup de la criminalité, de la prostitution, de la consommation de drogues, une chute de la natalité, etc. - "Les hommes sont comme les lions, comme toutes les bêtes, comme tous les êtres vivants. La faim les rend féroces" -Michel Tournier. Des quartiers historiquement plus pauvres comme St-Roch, Limoilou à Québec et St-Henri à Montréal par exemple, redeviendrons beaucoup plus dangereux. Des villes comme Sherbrooke, Trois-Rivières, Drummondville, Rimouski deviendrons aussi beaucoup plus dangereuses.

Heureusement, la Redoute canadienne-française a eu déjà ce rôle d'absorber les gens démunis du Sud du Canada. Elle pourra encore jouer ce rôle lors de crises futures et vu qu'il y a beaucoup d'espace à exploiter, demain n'est pas la veille où les gens se battront pour des terres arables à cet endroit reculer.

L'isolement géographique

 
La redoute franco est éloignée des grands centres ce qui est un grand avantage:
La Sarre -             Montréal/Toronto :       700 km
Rouyn-Noranda - Montréal/Torono  :       630 km
Un autre avantage est que peu de routes continues s'y rendent. En effet, il y a de vastes forêts, des lacs et des rivières qui séparent cette région du Sud du Québec et de l'Ontario. Il n'y a pas de petits rangs de campagne partant du sud de l'Ontario ou du sud du Québec qui permettraient de s'y rendre comme l'on pourrait faire pour aller disons d'Ottawa à Québec ou de la frontière américaine jusqu'aux rives du fleuve St-Laurent. En effet, peu de routes s'y rendent comme la route 117 traversant la réserve faunique de la Vérendrye, la route 101 la vallée de la rivière Outaouais, la route Transcanadienne (11) en Ontario.





Un autre avantage de cet isolement géographique est que premièrement toute cette région est entourée de forêts, de marais, de rivières et de lacs. Deuxièque plus au nord, il n'y a plus d'occupation du territoire de  façon continue et ce, jusqu'au Pôle nord ! L'industrie forestière, les minières y sont présentes, il y a des pourvoiries de pêche et de chasse, des réserves amérindiennes mais réparties sur un territoire immense et inhabité en grande partie. Qui plus est, autour de la redoute, il y a des espaces sauvages où le sol est fertile et où il serait possible de faire des fermes secrètes en pleine forêt sur les terres publiques de la Couronne. En cas de crise très grave, où les pertubartions seraient si fortes qu'elles entraîneraient des migrations massives, pour les américains de l'est, il n'y aurait pas beaucoup de choix. À l'est, il y a l'océan Atlantique, il ne reste que l'ouest, le sud et...le nord.



Dans ce cas, si une immigration massive de réfugiés venant du sud arrive plus au nord. La redoute canadienne-française offre plusieurs scénarios de fuite vers l'arctique dans des espaces totalement dépourvus de présence humaine ( voir image ci-dessus). Il sera possible de se déplacer vers le nord-ouest de l'Amérique, au nord du Québec (flèches rouges) ou bien en suivant les nombreuses rivières qui se jettent dans la baie d'Hudson. Dans cette région, le bassin versant des ruisseaux et rivières se dirigent vers le nord ou on trouve cette baie ( voir flèche mauve). Vous serez ainsi les premiers arrivés, avant même que la plupart des anglo-américains plus au sud ne vous rattrapent. S'ils s'y rendent bien entendu.

Par contre, aller plus au nord nécessite de développer des compétences de survie adaptées au milieu subarctique minimalement. L'agriculture n'y sera pas possible, il faudra alors adopté un mode de vie semi-nomade un peu comme le mode de vie traditonnel des Amérindiens occupant jadis ce grand territoire de façon intermittente. Je crois que pour tout canadien, ne pas se renseigner à ce sujet est une grave erreur car la zone climatique subarctique est disons le ...présente au Canada.

À suivre -

La Grande redoute francophone de l'Amérique du Nord - Partie 3 - Francophone...vraiment ?
 

vendredi 29 mars 2013

La Grande Redoute francophone du Nord-Est de l'Amérique ( Partie 1: Potentiel agricole )

Qu'est-ce qu'une redoute ?

Une redoute est un emplacement fortifié à l'extérieur d'un fort qui était généralement construit à la hâte par les soldats.

Peu de gens le savent mais les canadiens possèdent probablement la redoute la plus secrète et la plus importante de notre monde: la plus grande réserve de terres agricoles inexploitées de l'Amérique du Nord. En effet, le nord des provinces canadiennes du Québec et de l'Ontario est traversé par l'enclave argileuse Ojibway-Barlow créé il y a plusieurs milliers d'années par le retrait des glaciers et la formation du lac glaciaire Ojibway. Plus à l'ouest, il rejoignait le lac glaciaire Agassiz, nous en reparlerons plus tard.


 Avec le temps, de l'argile s'est accumulée dans le fonds de ce lac et avec son retrait, celle
-ci est maintenant disponible pour l'agriculture.  Mais quand on dit au nord, où exactement ? Au Québec, il s'agit de l'Abitibi et en Ontario, du Nord-est de cette province. L'Abitibi a été colonisée durant le 20e siècle par des colons venus du sud du Québec et le Nord-Est de l'ontario par des colons québécois et des ontariens. Principalement, durant la crise économique des années 1930.  Ce qui fait que cette grande réserve de terres fertiles est occupée majoritairement par des francophones.

La grande tragédie de cette région est le nombre de stéréotypes qui existent. Quand j'en parle aux gens, ils me disent tout de suite: rien ne pousse c'est trop froid, trop de mouches, les sols argileux sont trop difficiles à cultiver, etc. Eh bien, ils ont tout faux !

Ferme des Lalancette en AbitibiLa plupart des légumes, des grains y poussent sans problème, même le blé . Pourquoi ? En agriculture, il est important de connaître le nombre jours de croissance d'une région donnée, c'est-à-
dire pendant combien de jours il est possible de cultiver des plantes. En Abitibi, la saison de croissance végétative est de 120 jours à 80 jours, bien que ce soit peu, il existe de nombreux cultivars
ou "sous-espèces" végétales adaptées aux régions nordiques. Je donne ici comme exemple le maïs de Gaspé (Gaspe Flint ) qui produit de petits épis de maïs de 4 pouces en 60 jours bon pour faire des potages, des soupes et sûrement aussi pour en faire de la farine de maïs. De plus, la qualité des fruits et légumes est supérieur au nord car la lumière a plus de bleu, ainsi, l'huile de canola du nord de l'Alberta est supérieure à celle du sud de l'Alberta. Il en est de même pour les fruits et légumes entre le nord et le sud de la Norvège.

Le plus grand problème des sols argileux est le drainage. Ces sols ont
 tendance à retenir l'eau très longtemps ce qui est bon lors de sécheresse mais peut les rendre plus difficile à travailler. Je ne suis pas expert en agriculture mais selon moi, la permaculture offre de nombreuses possibilités. Par exemple, la création de plates-bandes avec ajout de sable et de matière améliorera sans aucun doute le drainage.

Un autre avantage de l'agriculture en Abitibi est la froideur de l'hiver et la courte saison de production qui limite considérablement la prolifération d'insectes nuisibles pour les cultures. Le mythe des mouches grosses comme des chevreuils en Abitibi est un mensonge, confirmé par plusieurs amis qui habitent en campagne au Sud et qui sont allés faire leur tour au Nord.

De plus, le prix des terres agricoles est beaucoup moins élevés en Abitibi que dans la Vallée du St-Laurent. En 2010, le prix moyen d'un hectare ( 100m X 100m ) partait de 350$ jusqu'à 800$ en Abitibi-Témiscamingue. Pour le même hectare au Sud, les prix sont 10 fois, voire 20 fois plus chers. Par exemple, au Centre-du-Québec, le même hectare se vendait en 2010 de 3500$ à 8000$, à Lanaudière, de 6350$ à 11 000$( www.fadq.qc.ca/fileadmin/fr/.../vale_terre_2011.pdf). Ce qui est absolument hallucinant, c'est que juste en Abitibi, il y a 2,4 millions d'hectares de terres fertiles inexploitées dont 500 000 près de terres déjà en culture . Si on fait un calcul rapide, disons 100 acres par famille ( 43 hectares environ ), il serait possible d'accueillir 55 800 familles. Si on divise par 4 la superficie allouée, l'on pourrait donner environ 10 hectares à 223 200 familles. Si chaque famille a 4 membres, nous atteignons presque le million de personnes !

Nous ne parlons ici que de l'Abitibi-Témiscamingue, car la ceinture argileuse continue à l'ouest jusqu'à Hearst au moins en Ontario où on y trouve encore des fermes.Sur l'image ci-bas, on voit clairement que la partie québécoise à droite ( encadré mauve ) a été colonisée et du côté de l'Ontario, il n'y a pas eu cette colonisation: toutes ces terres fertiles sont encore vierges. Le potentiel est donc énorme.

                                              (Nord-Est de l'Ontario VS Abitibi )

Suite Partie 2: Pourquoi l'Abitibi est une redoute ?




samedi 23 mars 2013

La poule Chantecler

Pour l'élevage d'animaux au Québec et dans des régions plus nordiques, il est essentiel de bien choisir les races qui ont été créées pour supporter de longues périodes de froid.

Une de ces races est la poule Chantecler.

File:Chantecler hen 1926.jpg

Elle a été créée par les moines trappistes de l'abbaye Notre-Dame-du-Lac située à Oka au début du XXe siècle

En 1907, le frère Wilfred Chantelain se mit en tête de créér une race mieux adaptée à notre climat. Les seules races présentes étaient d'origine européenne ou américaine, aucune race de volaille n'avait été élaboré au Canada . Il combina donc plusieurs races et créa la poule Chantecler blanche. En Occident, la couleur blanche est considérée comme donnant des carcasses de volailles plus propres.
Les crêtes  et les barbillons de cette poule sont plus petites ce qui minimise les risques d'engelures. Elle est aussi une bonne productrice d'oeufs même durant les longs mois d'hiver où il y a moins d'ensoleillement. Malgré que ces poules soient des pondeuses respectables, elles sont aussi bonnes à manger dans leurs vieux jours !

La variété Chantecler perdrix a été créee en Alberta dans les années 1930 en l'hybridant avec des races mieux adaptées pour l'élevage en liberté.